Qu’est ce que le mal-être au travail ?
Le mal-être professionnel touche aujourd’hui un grand nombre d’individus, qu’ils soient employés ou dirigeants. Il résulte généralement de conditions de travail inadaptées, de méthodes d’organisation inappropriées, ou encore de l’incapacité à trouver un équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
Parmi les manifestations du mal-être au travail, on observe notamment le burn-out, lié à l’épuisement professionnel ; le bore-out, qui découle de l’ennui et du manque de stimulation ; et le brown-out, provoqué par une perte de sens dans les tâches quotidiennes.
Il est important de reconnaître et d’aborder ces problématiques afin de préserver la santé mentale et le bien-être des travailleurs. En tant que dirigeants ou employés, il convient de favoriser une communication ouverte, d’évaluer régulièrement les conditions de travail, et de mettre en place des stratégies de prévention et d’accompagnement pour lutter contre le mal-être professionnel.
Selon une étude, seul 1 français sur 5 confierait son mal-être à son manager, ce qui souligne l’importance d’instaurer un climat de confiance et de bienveillance pour favoriser la communication sur ce sujet sensible.
Quelles sont les principales causes du mal être au travail ?
Le mal-être au travail résulte d’une combinaison complexe de facteurs qui touchent autant les employés que les dirigeants. Ces facteurs peuvent être physiques, organisationnels, personnels et émotionnels, et varient en fonction des situations et des individus. Leur impact sur le bien-être des salariés est considérable, et il est crucial pour les entreprises de les reconnaître et de les aborder avec sérieux.
Les causes du mal-être professionnel sont multiples. Parmi celles-ci, on peut notamment citer :
- La charge de travail élevée
- Les contraintes de temps
- Les difficultés physiques
- Les injonctions contradictoires du management
- Les contraintes budgétaires
- Les difficultés économiques
Cependant, les données de la DARES indiquent que les risques psycho-sociaux sont les principaux contributeurs au mal-être au travail. Ces risques englobent des enjeux relationnels, émotionnels, interpersonnels et de valeurs. Parmi les éléments concernés, on peut citer la qualité des relations au sein de l’entreprise, les conflits éthiques et émotionnels, et les attentes en matière de gestion des émotions.
La demande émotionnelle, par exemple, a un impact deux fois plus important sur le bien-être des salariés que l’intensité du travail. La conciliation entre la vie privée et la vie professionnelle est également un facteur clé contribuant au mal-être au travail. De nombreux employés éprouvent des difficultés à concilier leurs responsabilités professionnelles et personnelles et se sentent constamment sous pression.
Un élément majeur à prendre en compte dans la compréhension du mal-être au travail est le stress. Le stress au travail peut résulter de l’accumulation de plusieurs facteurs précédemment mentionnés et avoir des conséquences graves sur la santé physique et mentale des employés.
Les relations interpersonnelles au sein de l’entreprise jouent également un rôle crucial dans le bien-être au travail. Les situations de conflit, de harcèlement moral ou sexuel, peuvent entraîner un mal-être aigu. En revanche, des relations professionnelles saines et harmonieuses sont essentielles pour le bien-être des employés. Une étude OpinionWay révèle que près de 9 salariés sur 10 estiment que leur bien-être au travail dépend en grande partie de la qualité des relations entretenues avec leurs collègues et de l’ambiance conviviale au sein des équipes.
Enfin, la reconnaissance et la valorisation du travail effectué sont également des éléments essentiels pour l’épanouissement professionnel. Les managers doivent être conscients de l’impact de leur gestion des risques psycho-sociaux et mettre en place des mesures adaptées pour prévenir et gérer le mal-être au travail, notamment en abordant la souffrance au travail.
Souffrance au travail, les signes qui doivent alerter
- Épuisement physique et mental : fatigue constante, troubles du sommeil, maux de tête.
- Stress et anxiété : irritabilité, nervosité, troubles de la concentration.
- Désengagement et perte de motivation : manque d’intérêt pour le travail, baisse de productivité.
- Sentiment d’isolement et difficultés relationnelles : repli sur soi, tensions avec les collègues ou la hiérarchie.
- Troubles de l’humeur : tristesse, sautes d’humeur, irritabilité.
- Problèmes de santé récurrents : infections, troubles digestifs, douleurs musculaires.
- Changements d’habitudes : consommation excessive d’alcool, de tabac ou de médicaments, modification des habitudes alimentaires.
- Perte de confiance en soi et d’estime de soi : sentiment d’incompétence, doute permanent sur ses capacités.
- Absentéisme et présentéisme : augmentation des absences pour maladie, présence au travail sans être réellement productif.
- Conflits éthiques : inconfort lié à des pratiques ou des décisions contraires à ses valeurs personnelles.
- Manifestations physiques : troubles musculo-squelettiques, maux de dos, douleurs articulaires.
Comment agir face au mal-être au travail ?
Pour agir face au mal-être au travail, il est important de rester attentif aux signes que nous avons cités, qui peuvent être le reflet d’une souffrance au travail.
Une intervention rapide et adaptée, impliquant les employés, les managers et les ressources humaines, peut contribuer à prévenir les conséquences négatives du mal-être professionnel et améliorer le bien-être des salariés.
Voici quelques étapes à suivre pour agir de la bonne manière :
- Identifier les signes de souffrance au travail et encourager le dialogue avec les personnes concernées.
- Sensibiliser les managers et les employés aux risques psychosociaux et à l’importance du bien-être au travail.
- Évaluer les facteurs de stress et de mal-être au sein de l’organisation en impliquant les salariés.
- Mettre en place des actions concrètes pour améliorer les conditions de travail, réduire les sources de stress et renforcer le soutien social.
- Assurer un suivi et une évaluation régulière des actions mises en place pour ajuster les mesures en fonction des besoins.
Le but est d’accompagner et de comprendre la source, afin de résoudre en profondeur le problème.
Le bien-être au travail, des gains multiples
-25%
C’est la réduction de l’absentéisme au travail, lorsqu’une démarche de QVT est mise en place.
(Qualité de Vie au Travail)
Les salarié.e.s sont :
+43%
plus productif.ve.s
que la moyenne
+86%
plus créatif.ve.s
que la moyenne
+65%
déploient plus d’énergie
dans leur travail
*BLOOM AT WORK. “L’impact de la QVT (Qualité de Vie au Travail) sur la performance”, 22 Octobre 2019
La marque employeur est l’élément clé pour attirer les candidat.e.s d’aujourd’hui, centré.e.s sur la culture d’entreprise.
Selon une étude LinkedIn de 2007, 69% des spécialistes reconnaissent aujourd’hui que la marque employeur a un impact significatif dans leur capacité à embaucher.
La qualité de vie au travail et la bonne ambiance au sein de vos locaux constituent les principaux rouages de votre marque employeur.
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La visibilité
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de lecture de ses
publications
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d’engagement
*MSL GROUP. “infographic : Social Employee Advocacy”. Scribd. 11 Décembre 2014
Comment prévenir autrement
les risques psychosociaux et favoriser la santé au travail ?
24 % des salarié.e.s français.e.s se disent en “état d’hyperstress”
*STIMULUS. “Observatoire de la santé psychologique au travail”, 27 Novembre 2017
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